What do you think happens when the soul of a clown and the soul of a poet live together in one human being? Do they live in harmony? Well, while they don’t necessarily fight each other, they wage their own internal wars in opposite corners.

Having that duality within one man, it is a double whammy, folks. Most people wear some sort of mask on a daily basis. That is why when someone asks us “how are you?”, we automatically come back with something like “Fine, and you?”. We don’t really want to share how we feel and we don’t want to know how the other person is doing. That’s OK, though, the person who asked us the question in the first place doesn’t really want to know either.

Well, imagine two masks on one man: words dripping with alcohol and tears buried in laughter. Here it is: the beast that is me.

In this blog, I will share thoughts on my life, on the movies I love, on the music I appreciate and on many other things. Some of it will be in English and some in French, all depending on how the thoughts organize themselves in my head at that specific moment. There will be a little bit of everything. My sense of humour might shock some, so let all of you be forewarned. This is my space and it will fit my reality. If you get offended easily, you might want to look elsewhere.

Having said all of this now, all that is left to do is to officially welcome you to the blog of the clowning poet. Hope you enjoy your visits into my universe.

dimanche 6 mai 2012

Mon plan

Depuis que je suis allé chez la diététicienne, le 24 avril dernier, la question qu’on me pose est bien souvent : C’est quoi ton plan? C’est plus que clair, j’ai définitivement besoin d’un plan. Je suis encore hors-contrôle, et mon poids est revenu à 399 lbs. Je veux changer cette situation, mais comment? Ma diététicienne m’a demandé quel était mon plan. Ma femme m’a posé la même question. Jusqu’à maintenant, ma réponse est toujours demeurée vague.
Pourquoi? Probablement parce que je ne voulais pas faire face à la réalité.  MA réalité. J’avais peur d’admettre aux autres et à moi-même à quel point je me suis laissé aller dans ma haine envers ma personne. Aujourd’hui, je comprends que je dois l’admettre et regarder la réalité en face : Je suis en train de me tuer à petit feu. Plus question d’utiliser des excuses quelconques : le stress, la fatigue, mon passé, l’ange envolé…Plus question de me laisser aller dans cette mort lente et inévitable qui m’attend avant la quarantaine si je ne change pas d’avenue tout de suite. J’approche du point de non-retour et je dois rebrousser chemin.
Je dois le faire pour moi…pour vivre. Pendant trop longtemps, je m’en suis foutu. J’avais peur de souffrir, donc je m’engourdissais de bouffe et d’alcool. Je craignais la douleur, mais je ne craignais pas la mort. Je la souhaitais même souvent. Je me disais que les gens apprendraient à vivre sans moi et que je ne serais pas une bien grosse perte. Je n’avais rien à offrir, selon moi.  Donc, à quoi bon me battre? Le sort en était jeté. Mais…je veux vivre. J’ai des choses à vivre et à voir auprès de ceux que j’aime. Pour ce faire, je dois changer de chemin…et je dois le faire pour moi. Pas pour plaire aux autres ou pour impressionner qui que ce soit. Je dois le faire pour ma survie et pour en arriver à m’aimer un peu plus un jour. Et je sais que, en bout de ligne, ceux que j’aime et qui m’aiment seront à mes côtés.
Alors, quel est mon plan? Il compte de nombreuses parties :
Contrôler la bouffe : Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger. J’arrive à consommer des quantités astronomiques de nourriture certains jours. Parfois, même si j’ai amené un lunch au bureau, je vais me chercher des extras. Pour engourdir le stress et la fatigue des longues journées, pour me consoler…Ces excuses ne tiennent plus, et cela doit cesser. Je dois aussi lâcher les cochonneries. Je me permettrai une traite ou deux par semaine, mais des choses bien petites. Et je prévois tenir un journal de ce que je mange chaque jour. Cela me permettra de me rendre des comptes à moi-même.
Dompter l’alcool : Quand je bois, je bois trop. Il y a plein de moments dans ma vie où je ne prends pas une goutte. Quand je suis en vacances seul avec ma douce, je fais attention car sais qu’elle n’aime pas. Je ne consomme jamais dans ces moments-là. Jamais la semaine, quand je travaille. Le problème est quand je suis seul à la maison ou quand ma femme dort le soir. J’ai tendance à me laisser aller, et c’est dans ces moments que je perds le contrôle. Je suis seul, et je laisse l’alcool prendre le contrôle. Je dois donc cesser de boire seul à la maison. Quand ce sera la fête entre amis ou en famille, je me permettrai quelques verres. Cela peut être très plaisant. En faisant la conversation avec les autres, on contrôle mieux ses ardeurs. Quand je serai seul, je me trouverai d’autres distractions. Un bon film, que je suivrai mieux sobre de toute façon. Je vais tenter de trouver des traites plus santé. Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas.  Je dois contrôler l’alcool et non la laisser me contrôler. L’engourdissement n’en vaut pas le prix que ma santé doit payer.
Me donner de meilleures nuits de sommeil :  Depuis un certain temps, je me couche de plus en plus tard, même la semaine. La fin de semaine, c’est franchement dramatique. La semaine, c’est pire que jamais. Pour être en meilleure forme, je dois me donner de meilleures nuits de sommeil. Disons, 12h00 ou 12h30 la semaine et maximum 2h00 ou 2h30 la fin de semaine. Ce serait déjà une belle amélioration.
Alors, voilà mon plan pour le moment. Je veux y arriver. Je dois y arriver. Merci de me lire, je tenterai de mettre à jour plus souvent.