What do you think happens when the soul of a clown and the soul of a poet live together in one human being? Do they live in harmony? Well, while they don’t necessarily fight each other, they wage their own internal wars in opposite corners.

Having that duality within one man, it is a double whammy, folks. Most people wear some sort of mask on a daily basis. That is why when someone asks us “how are you?”, we automatically come back with something like “Fine, and you?”. We don’t really want to share how we feel and we don’t want to know how the other person is doing. That’s OK, though, the person who asked us the question in the first place doesn’t really want to know either.

Well, imagine two masks on one man: words dripping with alcohol and tears buried in laughter. Here it is: the beast that is me.

In this blog, I will share thoughts on my life, on the movies I love, on the music I appreciate and on many other things. Some of it will be in English and some in French, all depending on how the thoughts organize themselves in my head at that specific moment. There will be a little bit of everything. My sense of humour might shock some, so let all of you be forewarned. This is my space and it will fit my reality. If you get offended easily, you might want to look elsewhere.

Having said all of this now, all that is left to do is to officially welcome you to the blog of the clowning poet. Hope you enjoy your visits into my universe.

mercredi 25 août 2010

Vengeance

Hier soir, j’ai visionné le film québécois "Les sept jours du Talion". Quel film intense. Voici un bref synopsis : La vie des Hamel se retrouve bouleversée un jour lorsque leur fille de 8 ans est violée et tuée. Un homme est arrêté, mais M. Hamel a d’autres plans pour l’accusé. Il entreprend de kidnapper le présumé tueur et de le torturer pendant sept jours.

Vous l’aurez deviné, ce n’est pas un film très jojo. Cela dit, c’est tellement bien joué, surtout de la part de Claude Legault, qui joue le père qui se sent coupable et croit en devoir une à sa fille. On sent très bien sa peine et sa rage dans tout ça, on en vient même presque à l’appuyer dans sa démarche à un moment donné.

C’est le genre de film qui suscite toujours des questions dans ma tête. Que ferais-je dans une situation pareille. Je ne veux même pas imaginer ce que ce serait de perdre ma femme ainsi ou bien les enfants que j’aurai peut-être un jour. Je ne peux pas dire de façon définitive quelle serait ma réaction, on ne peut le savoir pour sûr sans l’avoir vécu. Cela dit, il ne fait aucun doute dans mon esprit que je pourrais facilement perdre la tête. Je ne sais pas si j’irais jusqu’à torturer le criminel pendant sept jours, mais cette personne serait définitivement en danger si je lui mettais la main au collet dans cet état d’esprit. Je ne suis même pas parent, et je ressens déjà cette soif de vengeance à l’idée qu’on puisse faire quelque chose comme ça un enfant. La pédophilie est un geste que je ne pourrai jamais pardonner.

Les gens ayant de fortes croyances religieuses diront : "two wrongs don’t make a right". D’autres diront qu’ils ne croient pas dans la violence, peu importe le contexte. Pour ma part, les choses ne sont pas aussi définitives. Ceux que j’aime sont plus précieux pour moi que ma propre existence. Compte tenu de cela, je pourrais facilement devenir quelqu’un qui n’a plus rien à perdre. Mais, bon, j’aimerais mieux ne jamais avoir à le vivre.

Selon moi, "Les sept jours du Talion" est un film à voir, pour ceux qui ont le coeur solide. Les scènes de torture sont dures, parfois presque insoutenables. Toutefois, ce n’est pas gratuit, c’est dans le contexte. Le silence a une place importante dans ce film, comme quoi tout disparaît autour de nous quand des drames surviennent. Le questionnement quant à la ligne à tracer entre le bien et le mal est intéressant et peut susciter des discussions passionnées.

Si vous avez vu le film, vous pouvez me laisser vos commentaires. Si vous ne l’avez pas vu mais que vous avez une opinion sur le sujet, n’hésitez pas non plus.

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