What do you think happens when the soul of a clown and the soul of a poet live together in one human being? Do they live in harmony? Well, while they don’t necessarily fight each other, they wage their own internal wars in opposite corners.

Having that duality within one man, it is a double whammy, folks. Most people wear some sort of mask on a daily basis. That is why when someone asks us “how are you?”, we automatically come back with something like “Fine, and you?”. We don’t really want to share how we feel and we don’t want to know how the other person is doing. That’s OK, though, the person who asked us the question in the first place doesn’t really want to know either.

Well, imagine two masks on one man: words dripping with alcohol and tears buried in laughter. Here it is: the beast that is me.

In this blog, I will share thoughts on my life, on the movies I love, on the music I appreciate and on many other things. Some of it will be in English and some in French, all depending on how the thoughts organize themselves in my head at that specific moment. There will be a little bit of everything. My sense of humour might shock some, so let all of you be forewarned. This is my space and it will fit my reality. If you get offended easily, you might want to look elsewhere.

Having said all of this now, all that is left to do is to officially welcome you to the blog of the clowning poet. Hope you enjoy your visits into my universe.

dimanche 18 avril 2010

Un premier rendez-vous presque manqué

En fin de semaine, ma femme et moi célébrons le 11e anniversaire de notre première rencontre. À l’époque, ce n’était qu’une rencontre amicale entre deux personnes qui s’étaient parlé sur Internet. Le tout devait se passer au centre commercial Champlain, à Dieppe, devant le WalMart. Dire que cette fameuse rencontre a passé très près de ne pas avoir lieu.

Chantal et moi avions convenu d’une heure de rencontre. Je terminais mes études universitaires à Moncton et elle était finissante au secondaire à Rogersville. Sa famille se rendait à Saint John et arrêtait à Moncton pour quelques heures. En raison d’un malentendu avec ses parents, Chantal m’avait donné rendez-vous à l’heure où ils quittaient Rogersville, à 1 heure de là en voiture. J’arrive à l’heure prévue et je m’assois sur le banc devant le WalMart. J’ai mon téléphone en main, que je ramène chez NBTel (ancien nom pour Aliant) vu que je termine mon séjour à Moncton et que je retourne chez mes parents en attendant de trouver un travail. En raison du malentendu, Chantal est évidemment en retard. En temps normal, j’aurais foutu le camp après une demi-heure en me disant que je me suis fait niaiser. Mais, non, quelque chose m’y retenait. Encore aujourd’hui, je ne sais pas trop quoi.

Finalement, elle arrive 45 minutes en retard, s’excusant. Ce fût son premier retard dans notre vie de couple, qui n’avait pas encore réellement commencé. Ce fût aussi son dernier. Ma femme est la ponctualité incarnée. Pour la seule fois de sa vie, également, ma femme était sans mot. Elle parlait peu, probablement trop gênée. Dieu sait que cela a changé avec le temps. Maintenant, plus moyen de la lui fermer ;P À l’époque, j’avais même tenté de la chatouiller pour la faire réagir et voir si elle parlerait. Elle avait réagi.

Il faut croire que le charme a opéré malgré tout. Je lui ai pardonné son retard et elle a continué à me parler malgré le fait qu’elle détestait la majorité des vêtements que je portais ce jour-là. Ce dernier élément, elle l’a seulement avoué plus tard. Je les aimais moi mes bottes de cowboy et mon manteau de cuir.

Plus tard, je vous parlerai de notre deuxième rencontre, encore plus mémorable.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous êtes trop cute! Merci pour on blog, Marc.
Janette

Marc a dit…

Merci Janette! :)

Zuuuu a dit…

C'est ça le destin.

Très belle histoire... :)

Unknown a dit…

Mais c'est donc ben cute!!!!
J'adore ça! Veux savoir la suite!

:D

Chantal a dit…

La suite est simple:
Ils vécuent heureux mais n'ont pas eu d'enfant.

:-P

Marc a dit…

Dans le prochain texte, je vais raconter la deuxième rencontre, toute aussi mémorable.

Nancy a dit…

OMIGOD, les bottes de cowboy!! J'viens de faire un rire-snort au travail. woops!

Moi aussi, elles me drivaient nuts :P

Marc a dit…

My boots get no respect at all! haha